Agde - Menaces de mort et violences à l'encontre de sa famille ! 28 mois d'emprisonnement !

Agde - Menaces de mort et violences à l'encontre de sa famille ! 28 mois d'emprisonnement !

Agde - Menaces de mort et violences à l'encontre de sa famille ! 28 mois d'emprisonnement !

Par Source parquet de Béziers, le 05 Octobre 2021

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28 mois d'emprisonnement pour des violences multiples sous l'emprise de l'alcool

A l’audience de comparution immédiate du 29 septembre 2021, le tribunal correctionnel de Béziers a condamné un homme de 23 ans, domicilié à Agde (34), à 2 ans d’emprisonnement avec maintien en détention pour des faits de menaces de mort et de violences à l’encontre de sa mère, de sa compagne et d’un voisin.

La juridiction a également prononcé la révocation d’un sursis de 4 mois ainsi qu’un suivi socio judiciaire avec obligations de travailler, de se soigner et interdiction d’entrer en contact avec sa compagne et le voisin.

Il avait été interpellé le 25 septembre par la police municipale d’Agde après avoir frappé à coups de pied et de poing, et tenté d’étrangler sa compagne (3 jours d’ITT) qu’il avait violemment sortie du véhicule avec lequel elle tentait de s’enfuir et dont il avait brisé une vitre.

Il avait également porté un coup de poing au visage d'un voisin qui avait tenté de s'interposer (1 jour d’ITT).

Présentant un taux de 0,91 milligrammes d’alcool par litre d’air expiré au moment de son placement en garde à vue par les policiers du commissariat d'Agde,  il avait affirmé n'avoir plus aucun souvenir des faits.

Il avait déjà été placé en garde à vue le 11 juillet 2021 par les militaires de la brigade de gendarmerie de Pézenas pour avoir étranglé sa mère le 7 juillet 2021, toujours son l’emprise de l’alcool. À l'époque, le parquet de Béziers l'avait convoqué pour être jugé par le tribunal correctionnel à l’audience du 13 octobre 2021.

Les nouveaux faits commis à l'encontre de sa compagne avaient entraîné la jonction des procédures par le parquet qui ordonnait son défèrement le 27 septembre 2021 et il avait été placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention jusqu'à son procès du 29 septembre. Une expertise psychiatrique constatait des troubles de personnalité « borderline » accompagnés d'alcoolisme et de toxicomanie, et retenait une altération du discernement (faisant diminuer d’un tiers la peine d’emprisonnement encourue).

Il avait déjà été condamné à 6 reprises entre 2017 et 2021, pour des faits d’usage de stupéfiants et conduite en ayant fait usage de stupéfiants.

 

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