Cap d'Agde - 16 ans de prison pour Pascal PESSIOT, pédophile et organisateur de soirées au Cap d'Agde,

Pascal PESSIOT, organisateur de soirées au Cap d’Agde et ex-patron de casinos, était jugé pour pédophilie aux assises de Paris.
Il a été condamné à 16 ans de prison ce Vendredi 23 Septembre par la cour d'assises de Paris 

Le procès pour viol sur mineures impliquant Pascal PESSIOT, son épouse Katia et leur soumis : «Mick le chien», jugés pour viol aggravé sur une mineure, d’agressions sexuelle sur d’autres, de détentions d'images pédopornographiques et de corruption de mineures s'est terminé vendredi soir à l’issue de deux semaines de débats à huis clos.

L'épouse de Pascal PESSIOT échappe à la prison ferme, l’ex-soumis de l’accusée surnommé «Mick le chien» a été acquitté.

Ancien pilote automobile, il avait participé à sept reprises de 1984 à 1990 aux 24 heures du Mans. Engagements de course qu’il avait financés lui-même.
Organisateurs de soirées sadomasochistes au Village Naturiste du Cap d’Agde. Il était également reproché au couple d'avoir exposé leurs propres enfants à un monde ultra sexualisé. 

Des délits qui étaient jugés par la cour d'assise de Paris en raison du caractère criminel des autres charges reposant sur Pascal PESSIOT. 
Pascal PESSIOT encourait vingt ans de réclusion criminelle. Sa femme, Katia, encourait cinq ans d'emprisonnement.

Pascal PESSIOT, mis en examen et incarcéré en 2018, était une figure du monde des jeux avec la Société́ française de casino et des affaires immobilières diverses autour des loisirs.
En septembre 2010, la presse avait révélé que le ministre du Budget, Eric Woerth, serait intervenu dans l'intérêt de Pascal PESSIOT. 

Au Cap d’Agde il avait créé un Fonds de placement et entités financières similaires dénommé FINANCIERE AGDE LOISIRS.

La raison invoquée pour son incarcération était liée à une vaste enquête portant sur à la diffusion de clichés à caractère pédopornographique.

Les cyber-enquêteurs de la police judiciaire avaient investigués début 2017 à la suite d’un signalement d’un fournisseur d’accès internet repérant alors un important trafic de clichés, notamment pédopornographique, rattaché à l’adresse IP de l’un de ses clients.

Le Parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire, confiée à la Brigade de protection des mineurs (BPM) de Paris

Le 7 février 2018 Pascal PESSIOT avait été mis en examen pour “détention, diffusion, importation, enregistrement d’images pédopornographiques” ainsi que pour “corruption de mineurs”

Pascal Pessiot était en effet accusé de viols et d'agressions sexuelles sur quatre fillettes de son entourage, trois de ses nièces ainsi que la fille de l'une de ses anciennes maîtresses.

Le verdict a été rendu ce 23 septembre  2022
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