Agde - Décapitation en Ville d'Agde : La demande de mise en liberté du prévenu refusée

Agde - Décapitation en Ville d'Agde : La demande de mise en liberté du prévenu refusée

Agde - Décapitation en Ville d'Agde : La demande de mise en liberté du prévenu refusée

Par L'AGATHOIS, le 18 Octobre 2022

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Décapitation en Ville d’Agde : La demande de mise en liberté du prévenu refusée

Le 11 octobre dernier, Jean-Michel M., auteur présumé de l'assassinat par décapitation d'une retraitée agathoise faisait appel par l’intermédiaire de son avocat de l’ordonnance de placement en détention provisoire.
Ce dernier a plaidé cette remise en liberté devant la cour d'appel de Montpellier. Après un an de détention, le prévenu nie en effet toute implication dans la décapitation de la malheureuse victime.

Son avocat Maitre Josy-Jean Bousquet, a plaidé en pour sa libération. La cour d’appel vient de refuser cette demande  


Les faits surviennent le 13 octobre 2021 en soirée.
Après un appel inquiet du fils de la victime, habitant dans une autre région, les policiers du commissariat d’Agde sont confrontés à une scène d’horreur particulièrement éprouvante.  Ils découvrent la malheureuse septuagénaire dans le salon de sa villa agathoise baignant dans une mare de sang. La tête tranchée avait été déposée sur la table.
Une véritable scène d’horreur qui a bouleversé les esprits en terre agathoise.

Très vite les caméras de vidéo-surveillance de la Ville d'Agde entrent en action et des investigations menées sous l’autorité du Procureur de la République de Béziers permettent d’interpeller et de placer en détention provisoire Jean-Michel M., ancien boxeur professionnel de 51 ans, adulte handicapé depuis un accident vasculaire cérébral, pour l’assassinat d’Evelyne K., ancienne institutrice retraitée de 77 ans, poignardée et décapitée.
L’assassin présumé avait été repéré peu e temps aprés par les caméras de surveillance utilisant la carte bleue de la victime pour retirer 1 000€ à un distributeur automatique de billets de la ville. Cela a précipité son arrestation.
Depuis qu’il était en rétention, Jean-Michel M. assurait ne plus se souvenir, ni du vol d’argent, ni du renvoi de son épouse ni de cet acte sanglant d’une extrême barbarie.
Il mettait ses trous de mémoire sur le compte d’un traumatisme crânien pour lequel il était soigné depuis plusieurs mois.

Il était suspecté de vol par sa victime

Alors qu’il venait effectuer de petits travaux au domicile de la rue de la Capelette, à Agde Jean Michel M lui aurait dérobé de l’argent. Elle avait donc  décidé de se séparer de sa femme de ménage (épouse de ce dernier)  et de ne plus faire appel à son mari

L’auteur présumé

Jean-Michel M., avait connaissance du patrimoine de sa victime, d’un bateau amarré à Agde et de la villa que la victime avait mise à la vente pour se rapprocher de ses enfants en région parisienne.
L’auteur présumé aurait-il pu murir un désir de vengeance suite au renvoi de son épouse ? C’est une hypothèse d’autant que cette dernière avait quitté le domicile conjugal de la rue de Grenache à Vias à a suite de ce licenciement.

Un couteau de boucher comme arme du crime

Lors de sa garde à vue  Jean-Michel M. a indiqué ne plus avoir de souvenir d’un acte d’une extrême sauvagerie particulièrement sanglant. Selon les constatations sur place, le crime aurait été accompli avec un couteau de boucher de grande taille qui a servi à larder la septuagénaire à coups de lame, puis à découper sa tête et à la poser sur une table. 
Une scène d’horreur a laquelle ont assisté les policiers du Commissariat d’Agde et les sapeurs-pompiers du SDIS 34

Un parcours politique sinueux de Haumont ( NORD) à AGDE en passant par VIAS.

Ancien boxeur professionnel, il fut candidat FRONT NATIONAL à Hautmont lors des élections municipales et cantonales en 2008 et 2014.
Arrivé à Agde, il y demeure, fait partie du comité de soutien au maire d’Agde ( LR )  en 2020. Il y rencontre le maire de Vias, Jordan DARTIER  ville dans laquelle il séjournait au moment des faits dont il est actuellement accusé.

 

Son avocat Maitre Josy-Jean Bousquet, a plaidé pour sa libération  le 11 Octobre dernier . En vain la cour d’appel vient de refuser cette demande  

 

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