Marseillan - La conchyliculture en danger dans l'Etang de Thau : le député envoie une lettre à la sous-préfète

Marseillan - La conchyliculture en danger dans l'Etang de Thau : le député envoie une lettre à la sous-préfète

Marseillan - La conchyliculture en danger dans l'Etang de Thau : le député envoie une lettre à la sous-préfète

Par Communiqué d’Aurélien Lopez-Liguori, député de l’Hérault, le 09 Janvier 2023

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Communiqué d’Aurélien Lopez-Liguori, député de l’Hérault

Fin décembre, un norovirus a été détecté dans l’Etang de Thau. En conséquence, le vendredi 30 décembre 2022, Monsieur le préfet Hugues Moutouh a pris un arrêté interdisant la récolte et la commercialisation des huitres, moules et palourdes issus de cette zone. Les professionnels sont durement touchés par cette décision, advenue la veille de l'un des plus gros jours de vente pour les producteurs de coquillages.

Cette interdiction de commercialisation représente une perte d’exploitation importante sur leur chiffre d’affaires. Les premières estimations sont éloquentes. Les exploitants chiffrent les frais à plus d’un million d’euros sur les ventes manquées le 31 décembre pour 160 exploitants. Pour le total, les frais pourraient s'élever à 2,88 millions d'euros. Les trois semaines de fermeture entraineront environ 2,8 millions d’euros de perte. Aucun remboursement n’est prévu à ce jour pour ces professionnels, qui se retrouvent seuls face à des pertes financières importantes. De plus, les stocks qui ont déjà été livrés doivent être détruits, engendrant des frais supplémentaires à leur charge. 

Le vendredi 6 janvier, le député a rencontré le président du Comité régional de conchyliculture de Méditerranée Monsieur Patrice Lafont afin d’évoquer le sujet. Il a pleinement saisi la détresse des professionnels et l’urgence de la situation. L’ampleur des conséquences de la détection du virus ne doivent pas être sous-estimée pour cette activité économique structurante du territoire. Il apparait évident qu’il revient aux pouvoir publics d’indemniser les conchyliculteurs.

En effet, c’est à l’Etat et aux collectivités territoriales d’alerter sur la présence de ce virus. En l’occurrence, les professionnels de l’Etang de Thau ont été avertis très tardivement de la situation. Le député appelle l’Etat à assumer ses responsabilités et à venir au secours des conchyliculteurs concernés par l’arrêté préfectoral en remboursant les pertes induites par la distribution puis la destruction des lots concernés.

Dans cette optique, il envoie ce lundi 9 janvier une lettre à Madame la sous-préfète Emmanuelle Darmon pour lui demander l’indemnisation des conchyliculteurs.


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