Agde - Samantha voudrait obtenir un permis d'aménager un hameau léger sur Agde

Agde - Samantha voudrait obtenir un permis d'aménager un hameau léger sur Agde

Agde - Samantha voudrait obtenir un permis d'aménager un hameau léger sur Agde

Par Samantha Klingelschmitt, le 28 Mars 2023

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Le projet de Samantha : Obtenir un permis d'aménager un hameau léger sur la commune agathoise ! 

Mais d'abord, un hameau léger c'est quoi ?

Un hameau léger c'est un lieu de vie participatif accueillant un petit nombre d’habitats réversibles, accessible aux foyers à ressources modestes, réalisé en partenariat avec la commune qui l’accueille.

Signez la pétition en ligne

Un habitat réversible c'est quoi ?

La loi ALUR (2014) définit les « résidences démontables constituant l’habitat permanent de leurs utilisateurs »comme étant occupées au moins 8mois/an, sans fondations, facilement et rapidement démontables, et disposant d’équipements intérieurs ou extérieurs.

La loi, précise que ces habitats (ou installations) peuvent être autonomes vis-à-vis des réseaux (eau, électricité, assainissement). L’habitat léger, tel que couramment défini, entre dans le cadre de cette définition.

Il existe des dizaines de formes et de variétés d’habitat léger ou réversible : yourte, tipi, roulotte, mobile home, caravane, maison terre-paille, etc.

Toutes ont en commun d’être facilement déconstruites ou déplacées en permettant au terrain de retrouver son état initial, d’où aussi l’expression « d’habitat réversible » Habiter dans une installation réversible, c’est faire le choix d’un mode de vie fondé sur la sobriété et l’autonomie, et accessible financièrement à des foyers à ressources modestes, à des jeunes ménages ou des agriculteurs cherchant à s'installer.

Pourquoi?  Je t'explique :

L'attraction du littoral est telle que les prix du marché immobilier se sont envolés.

L'accès à la propriété est devenue un graal que peu d'Agathois.e.s peuvent se permettre. Dépossédé de notre pouvoir culturel et économique au profit du tourisme du soleil et de logements surévalués. Les jeunes ménages (importants à la dynamique de la commune) sont contraints de s'éloigner dans les villes et villages alentours, là où les prix sont plus accessibles. Le résultat ? 60% de résidences secondaires, des savoirs faire qui disparaissent, une ville à la population vieillissante, bondée en haute saison mais en manque de dynamisme et de lien le reste de l'année. 

En parallèle, les enjeux environnementaux sont déjà présents :

  • Les inondations ponctuelles devenant récurrentes.
  • La salinisation des sols s'accélère avec des conséquences déjà visibles (les nappes phréatiques, très basses en été, se vident de leur eau douce. Les remontées d'eau de mer remplissent ainsi les poches souterraines en eau salée, ce qui a détruit des vignes.)
  • L'érosion bouleverse les équilibres écosystémiques  et augmente le risque de submersion. Au niveau national, 18,6% du littoral a vu son trait de côte reculer, soit 900 km! 

De plus en plus de personnes désirent vivre une vie plus solidaire et écologique.

De plus en plus de personnes sont séduites par des formes d’habitats plus simples, plus mobiles, plus respectueuses de la nature, et qui sont aussi plus accessibles financièrement. L'existence d'un éco hameaux permet:

  • d'agir en faveur d’un développement durable et harmonieux
  • répondre au besoin d'accessibilité au logement, et attirer de jeunes foyer.
  • impulser une vitalité économique et sociale et promouvoir un aménagement écologique du territoire.

Plus que jamais, il est urgent de transformer nos manières d'habiter pour les rendre soutenables, désirables et accessibles à toutes et tous.

Ces habitats ont une empreinte carbone réduite ou nulle pour les habitants comme pour la construction, et ils préservent à long terme la vie des sols.
Il est possible d’habiter autrement, en bon voisinage, en harmonie avec la nature et de manière sobre.

L'intérêt de l'existence d'un tel lieu serait qu'il soit ouvert sur l'extérieur (scolaires, étudiants, élus, professionnels, grand public) et:

  • D'organiser des visites pédagogiques pour permettre à un large public de prendre conscience des enjeux écologiques et sociaux, de découvrir des façons d'habiter soutenables, désirables et accessibles.
  • Reconnecter petits et grands à la nature et leur donner envie de mieux vivre en son sein et de la protéger grâce à des ateliers divers (reconnaissance plantes comestibles, formation en permaculture, accueil de classes ect)
  • Intégrer des maraichers locaux pour agrader la terre et fournir les cantines scolaires en produits bio et valoriser le circuit court.
  • Permettre la découverte de l'habitat léger, la vie en autonomie énergétique, le fonctionnement en collectif, l'initiation à la gouvernance partagée, découverte d'autres projets inspirants du territoire.
  • Faire découvrir le concept de « hameau léger » dans la région. Tisser des liens encore plus forts entre les habitants de la commune et communes avoisinantes en se rencontrant au sein d'un lieu naturel et vivant.
  • Remettre en valeur des savoirs faire et accueillir des évènements culturels en proposant un lieu partagé pour les acteurs locaux (associations, artisans, paysans) et habitants. Inviter les citoyen.ne.s à s’investir et participer au développement du projet pour que ce lieu et ce projet rayonnent !

Malheureusement, très peu de communes, malgré la loi ALUR de 2014 qui est la première loi à donner un cadre légal à l'habitat réversible, ont intégré des zones autorisant leurs implantations au sein du PLU. 

L’urbanisme encadre l’aménagement du territoire ; il faut donc bien connaître ces règles qui conditionnent l’installation en habitat léger. Dans la mesure où il est interdit d’installer un habitat léger sur des zones non constructibles, un tel projet doit faire l’objet d’une demande d’installation auprès de différents acteurs.

Les élu.e.s sont les premières personnes vers lesquelles se tourner (communauté de commune, communauté d’agglo, communauté urbaine, métropole) car leur soutien est essentiel pour obtenir les permis. D'où l'importance d'une pétition qui permettra de démontrer par des chiffres la légitimité que ce projet voit le jour.

Soutenir ce projet, c’est aussi soutenir toutes celles et ceux qui aspirent à vivre de cette manière.

Aujourd’hui, je m'adresse donc aux citoyen.ne.s conscient.e.s de l’urgence d’entamer un virage réel qui permette l’application rapide d’un réajustement législatif concernant l’habitat léger mais aussi :

  • À tous ceux qui soutiennent l’habitat léger sans forcément le vivre.
  • À tous les désobéissants qui vivent déjà le changement, de manière discrète.
  • À tous les acteurs engagés, respectant des valeurs humanistes et écologiques, pour le bien des générations futures.
  • À tous les décideurs politiques et fonctionnaires publics qui oseront peser de tout leur poids et soutenir un changement législatif concernant les règles de l’habitat.

Nul n’est au-dessus ni contre les lois mais il est urgent de trouver des solutions aux problématiques existantes.

Si les lois de l’urbanisme ne s’adaptent pas aux défis actuels, la désobéissance civile sera t-elle la seule solution ?

Ils sont déjà des milliers en France à vivre cette société en transition dans le silence. Ce projet sera défendu si vous êtes nombreux à le soutenir. Un seul grain de riz peut faire pencher la balance du bon côté. 

Merci d'avoir lu jusqu'au bout. Si vous souhaitez me contacter pour en savoir plus, pour m'aider, pour vous joindre au projet ou autre, je suis facilement trouvable sur les réseaux (Samantha Klingelschmitt) et je vous tiendrais informé de l'avancé du projet ! 

Qui est Samantha ?

Je m'appelle Samantha, j'ai 30 ans et je suis une amoureuse de la vie et de la nature. 

Je travaille en tant qu'assistante pédagogique dans l'école Montessori Free Little Birds School, sur Agde. J'essaie de leur transmettre au mieux cet amour de la nature qui m'anime quotidiennement. 

Il y a quelques années, après plusieurs prises de conscience de l'impact écologique de ma consommation et de ma façon d'habiter, j'ai tout plaqué pour vivre en tiny house (mini maison sur roues). Vivre avec des crédits importants pour me loger m'angoissait, je me sentais pieds et mains liés par mon travail qui payait ces crédits, avec un rythme effréné que je ne pouvais pas descendre et surtout la nature me manquait cruellement. J'ai donc quitté mon travail, revendu l'appartement que j'avais sur Montpellier, revendu les 3 quarts de ce que je possédait et me suis installée sur un terrain constructible. Le minimalisme que ce mode de vie a engendré m'a fait un bien fou, je me suis sentie plus légère, plus libre. J'avais du temps pour moi et pour les autres. Mon rapport à la consommation des énergies était mesurable, je n'avais pas d'emprise sur le sol sur lequel je vivais, mon habitat était fait de matériaux sains et durables. J'aimais beaucoup ça. 

Je suis partie ensuite avec cette maison deux ans au nord d'Angers où j'ai expérimenté la vie en semi collectif sur une zone autorisée à ce type d'habitats.

Suite à des événements personnels je me suis séparée de ce cocon en bois que j'aimais tant et je suis revenue vivre sur Agde.

J'ai de nouveau l'envie de m'implanter sur la commune en habitat réversible mais aucunes zones ne le permet vraiment actuellement, malgré la loi ALUR de 2014 (La loi ALUR pose le principe que les documents d'urbanisme doivent tenir compte de tous les types d'habitats). De mon côté, c'est un vrai choix écologique de vivre de cette manière, mais pour d'autres c'est un moyen de se loger qui est accessible financièrement. Les jeunes ménages ont de réelles difficultés à s'implanter sur la commune à cause des prix et de ce fait s'éloignent dans les villages avoisinants. Ce qui est dommageable pour avoir une dynamique sur le territoire, avec des personnes impliquées, qui font vivre la ville, et tissent du lien.

A travers ce projet je souhaite promouvoir un aménagement écologique du territoire. Démontrer que oui c'est possible de faire cohabiter les habitats réversibles dans un paysage semi urbain, éveiller les consciences sur le fait que l'urgence de la transition écologique passe par notre façon d'habiter les sols, que ce lieu soit un lieu ressource ouvert sur l'extérieur (écoles, élus,professionnels,grand public,maraîchers..), remettre en valeur des savoirs faire et accueillir des évènements culturels en proposant un lieu partagé pour les acteurs locaux. Ce lieu pourrait être la porte ouverte à de magnifiques projets humains. Bien souvent nous ne voyons que ce que l'humain détruit mais pas ce qu'il est capable de construire. 

Signez la pétition !

Voilà pour le projet, mais il y a d'autant plus de détails dans le sondage que j'ai créé il y a quelques jours: Signez la pétition en ligne

J'incite le public à signer et partager pour avoir plus d'impact. Si le projet résonne en eux, qu'il leur semble bénéfique leur voix compte :) 

Je suis également à la recherche de personnes qui souhaitent faire potentiellement partie de ce collectif d'habitants.

 

Agde - Samantha voudrait obtenir un permis d'aménager un hameau léger sur Agde

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