Hérault - BEZIERS - Quand un médecin cache un militant socialiste... - L’État exige toujours plus de HLM par la Ville deBEZIERS

Hérault - BEZIERS - Quand un médecin cache un militant socialiste... - L’État exige toujours plus de HLM par la Ville deBEZIERS

Hérault - BEZIERS - Quand un médecin cache un militant socialiste... - L’État exige toujours plus de HLM par la Ville deBEZIERS

Par VILLE DE BEZIERS, le 28 Octobre 2018

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Quand un médecin cache un militant socialiste...

Dans un dossier consacré, ce dimanche 28 octobre, à la pauvreté, Midi Libre donne largement la parole au docteur Callamand, pédiatre à l‘hôpital de Béziers.

En conclusion de l’article, celui-ci indique « qu’il n’y a pas de plan local de Santé à Béziers », et que « le budget du CCAS diminue régulièrement depuis 2014, sans compter qu’il n’est même pas utilisé en totalité. Comment l’expliquer ? »

Des accusations graves qui sont un tissu de mensonges. D’abord, s’il n’existe plus de « contrat local de santé », ni ici, ni ailleurs, c’est parce que la loi a changé et qu’ils ont été supprimés... par l’Etat ! Mais, en revanche, à Béziers, nous avons toujours un service communal de santé publique qui s’occupe notamment de vaccinations et de lutte contre l’obésité des enfants.

Quant au budget du CCAS, le Centre communal d’action sociale, s’il baisse, c’est en raison de la diminution de la masse salariale. Mais les services rendus n’ont en rien été affectés. Tout au contraire, le CCAS a créé un Office des séniors. Sans parler de la nouvelle maison de retraite dans le quartier de l’Hours qui ouvrira ses portes au printemps prochain et offrira des prix de journée raisonnables grâce justement... aux économies faites par le CCAS. Celui-ci a pu apporter 1,5 million d’euros en fonds propres pour cette construction !

Le CCAS continue d’ailleurs à suivre, pour le compte du département, une partie des familles bénéficiaires du RSA alors que d’autres CCAS – comme celui de Montpellier – n’assurent plus cette mission.

Une précision encore : le dernier budget du CCAS a été voté à l’unanimité du conseil d’administration. Y compris par la représentante de l’opposition municipale, encartée dans le même parti que le docteur Callamand.

Parce qu’il n’est pas sans intérêt de préciser qui est le docteur Callamand. Certes, il est bien pédiatre mais aussi, précise-t-il sur son compte twitter, « militant PS, ancien conseiller municipal PS ». Il faudrait ajouter : candidat sur la liste conduite par le socialiste Jean-Michel Du Plaa lors des dernières municipales. Il aurait été peut-être utile – et honnête - de le signaler.


L’État exige toujours plus de HLM

« Les logements sociaux ? Béziers est juste dans le quota fixé par l’État, et ce dernier ne va pas demander à Robert Ménard d’en construire plus. » écrit Midi Libre dans un dossier consacré à la pauvreté dans notre ville, ce dimanche 28 octobre.

Faux ! Depuis le décret du 5 mai 2017, l’État exige d’une ville comme Béziers qu’elle compte désormais 25% de logements sociaux contre 20% précédemment. Ce qui veut dire – Béziers comptant aujourd’hui tout juste 20% de logements sociaux - qu’il nous faudrait en construire, dans les toutes prochaines années, plus de 2 000 pour être en conformité avec la loi. Sans compter les 580 logements qui seront détruits à La Devèze, dans le cadre de la politique de rénovation des quartiers dits prioritaires, et qui devront être reconstruits ailleurs dans notre ville si nous ne voulons pas payer de pénalités.

Trop, c’est trop ! Et les Biterrois le savent. Quant aux élus, tout le monde le sait également : certains n’ont pas hésité à profiter de la construction de ces logements sociaux pour se faire... une « clientèle électorale ». Quand d’autres, dans certains villages notamment, se gardaient bien de construire lesdites HLM, préférant laisser ce soin à Béziers... Des spécialistes de la carte électorale !

 

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