Hérault - MONTPELLIER ( 34 ) Facilitons l'accès au centre-ville : Expérimentons la gratuité des transports le week-end

Hérault - MONTPELLIER  ( 34 ) Facilitons l'accès au centre-ville :  Expérimentons la gratuité des transports le week-end

Hérault - MONTPELLIER ( 34 ) Facilitons l'accès au centre-ville : Expérimentons la gratuité des transports le week-end

Par Manu Reynaud, pour Europe Ecologie – les Verts Montpellier, le 04 Avril 2019

Partager

Montpellier pourrait expérimenter la gratuité des transports plusieurs week-ends dans l'année.

Non pas la gratuité permanente qui n'est pas viable à Montpellier en raison de son coût et du risque de saturation du réseau.

Mais une gratuité ciblée, durant certains week-ends à déterminer en concertation avec la Chambre de commerce.

Rendre les transports gratuits plusieurs week-ends dans l'année, ce serait bon pour l'activité du centre-ville, bon pour le pouvoir d'achat des Montpelliérains, bon pour l'environnement.

----------------

Cette semaine, l'Institut des Territoires vient de remettre une étude éloquente sur la prolifération des zones commerciales en périphérie de Montpellier et ses conséquences sur la perte de vitalité du centre-ville.

Comme l'affirmait Franck Gintrand hier au micro de France Bleu Hérault : " Les grandes zones commerciales sont en train de tuer le centre ville de Montpellier !"

Un moratoire tout de suite !

La première chose à faire est de stopper l'hémorragie et de mettre en place, comme le demandent les commerçants du centre-ville, un moratoire sur l'extension des zones commerciales en périphérie.

L'urgence est, en priorité, d'arrêter le projet pharaonique "Ode à la mer" ; ce nouveau monstre de 61 000 m² de commerces et 2 000 places de parking, censé s'implanter entre la zone commerciale de Carrefour Lattes et celle de Auchan Pérols.

Sauvons les TGV en centre-ville  !

Restaurer, embellir le centre-ville n'est pas une option. C'est une obligation.

Et il faudra amplifier cette politique car beaucoup de rues de l'Ecusson sont sales et dégradées.

Mais cela ne suffit pas.

Il faut redonner de l'attrait et de la vitalité au centre-ville. Rendre son accès commode.

 

Mais commençons d'abord par de pas nous tirer une balle dans le pied en supprimant les TGV de la gare Saint-Roch !

En 2018, 44 TGV desservaient le centre-ville. Fin 2019, la SNCF annonce seulement 28 TGV chaque jour en gare Saint-Roch.

 

16 TGV supprimés ! Plus d'1 TGV sur 3  ! En ce n'est que le début ...

Moins de TGV, c'est une perte d'attractivité pour l'hôtellerie, la restauration, l'activité touristique du cœur de ville.

Moins de TGV, c'est une perte d'attractivité pour le Corum et l'activité de congrès.

On voudrait tuer le centre-ville que l'on ne s'y pendrait pas autrement.

Plus de 2 500 personnes ont déjà signé la pétition http://sauvonslestgv.fr/ pour demander à la SNCF le maintien de l'offre TGV en centre-ville.

Philippe Saurel n'a strictement rien fait pour empêcher cette catastrophe annoncée. Il devra en assumer la responsabilité.

Facilitons l'accès au centre-ville

De la même façon, Philippe Saurel est comptable des 10 ans de retard pris sur la réalisation de la ligne 5 de tramway.

10 ans de retard.

10 ans d'asphyxie pour tous les quartiers Ouest de Montpellier

10 ans d'engorgement pour accéder au centre-ville.

Il faut faciliter l'accès au centre-ville par les transports non polluants.

Faire la ligne 5 vite !

Multiplier les pistes cyclables sécurisées !

En complément, proposons que Montpellier expérimente la gratuité des transports plusieurs week-ends dans l'année.

Non pas la gratuité permanente qui n'est pas viable à Montpellier en raison de son coût et du risque de saturation du réseau.

Mais une gratuité ciblée, durant certains week-ends à déterminer en concertation avec la Chambre de commerce.

Rendre les transports gratuits plusieurs week-ends dans l'année, ce serait bon pour l'activité du centre-ville, bon pour le pouvoir d'achat des Montpelliérains, bon pour l'environnement.

Rendre les transports gratuits, même quelques jours dans l'année, a un coût qu'il faudra financer.

Cela suppose de faire des choix. Le premier sera d'arrêter le projet de second stade de foot qui menace d'engloutir plus de 150 millions d'argent public.

Parlons-en !

Manu Reynaud

Manu Reynaud, pour Europe Ecologie – les Verts Montpellier (04-04-19)

 

Retour