Hérault - Ce qui change au vendredi 1er décembre 2023

Ce qui change à partir du vendredi 1er décembre 2023, un nouveau mois débute demain… mais également son lot de changements.

Le point pour vous sur ce qu’il change au 1er décembre 2023

Prime de Noël

Les ménages bénéficiaires de minima sociaux se verront recevoir dans le courant du mois de décembre une aide exceptionnelle. Il s’agit de la prime de Noël versée par la Caisse d'allocations familiales (Caf) ou la Mutuelle sociale agricole (MSA). Son montant varie en fonction de la composition du foyer.

Bonus Écologique

Le 15 décembre 2023, une liste des véhicules éligibles au bonus écologique sera communiquée par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). Il s’agit d’une aide de l’État visant à favoriser l’achat des véhicules neufs ou d’occasion avec une empreinte carbone peu élevée.

Aide d’urgence aux victimes de violences conjugales

Le 1er décembre, une aide d’urgence de 600 euros maximum versée par la CAF aux victimes de violences conjugales pour les aider à quitter leur domicile sera mise en place. Elle sera versée « à toute personne victime de violences attestées par un document datant de moins de 12 mois à la date de la demande : dépôt de plainte, ordonnance de protection, signalement au procureur de la République », précise la CAF. Cette aide, qui est calculée « en fonction des revenus du demandeur ainsi que sa composition familiale », varie donc et sera versé dans les « trois à cinq jours maximum ».

Fin du Bonus Vélo

Le bonus vélo s’arrêtera au 31 décembre 2023. Pour rappel, ce dispositif permet l’aide à l’achat d’un vélo traditionnel, d’un vélo-cargo, d’un vélo pliant ou d’une remorque électrique en se basant sur des seuils d’éligibilité revus à la hausse au 1er janvier 2023 : jusqu’à 150 euros pour l’achat d’un vélo neuf classique, 300 à 400 € (selon le revenu) pour un vélo électrique et 1 000 € à 2 000 € pour un vélo-cargo ou un vélo pliant. La demande peut encore s’effectuer sur le site primealaconversion.gouv.fr

Retraites

Le « malus » temporaire de 10 % appliqué depuis 2019 aux pensions complémentaires cessera de s’appliquer à partir de ce 1er décembre pour tous les nouveaux retraités. Instaurée dans une période de finances tendues, cette mesure devait inciter les salariés à travailler un an de plus alors même qu’ils remplissaient les conditions légales pour partir à taux plein. À défaut, ils voyaient leur pension amputée de 10 % pendant trois ans. Environ 700 000 personnes, soit environ 42 % des retraités entrants, ont subi le malus depuis 2019. Sa fin coûtera à terme 500 millions d’euros annuels au régime.