Agde - Deux cadres de la société EIFFAGE mis en examen

Agde - Deux cadres de la société EIFFAGE mis en examen

Agde - Deux cadres de la société EIFFAGE mis en examen

Par Source parquet de Béziers, le 31 Mars 2024

Partager

Deux cadres de la société EIFFAGE mis en examen dans l'instruction concernant le maire et la "voyante" d'Agde

En raison de la diffusion publique, hautement regrettable pour la préservation des investigations, d’éléments parfois erronés de cette procédure, le procureur de la République près le tribunal judiciaire de Béziers se voit contraint de faire application des dispositions de l'article 11 du code de procédure pénale, en précisant les éléments objectifs suivants.

Dans la période du 27 au 29 mars 2024, sous l'autorité du magistrat instructeur, les enquêteurs de la brigade financière du service interdépartemental de la police judiciaire de Montpellier ont placé successivement en garde à vue un chef d'entreprise de l’Aude puis deux cadres importants de la société EIFFAGE.

Le 30 mars 2024, au terme de leur garde à vue, le magistrat instructeur a ordonné que lui soient présentés les deux cadres de la société EIFFAGE. Ils ont été mis en examen des chefs d'abus de confiance, de faux et d’usage de faux. L’un d’eux a été également mis en examen du chef de corruption active et son subordonné du chef de complicité de corruption.

Dans la soirée, conformément aux réquisitions du parquet de Béziers, et à la demande du magistrat instructeur, le premier était placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention. Son subordonné était placé sous contrôle judiciaire avec notamment les interdictions de se rendre dans les locaux de la société EIFFAGE, d’exercer une activité de direction d’une société ou d’une agence d’une société,  et de rentrer en contact avec plusieurs personnes en lien avec la procédure en cours.

Ils sont tous les deux soupçonnés d'avoir participé au financement occulte de travaux effectués au domicile de la femme mise en examen et placée en détention provisoire le 21 mars 2024. 

Les personnes mises en examen bénéficient toujours à ce stade de la présomption d'innocence.

Les investigations se poursuivent sous l'autorité du magistrat instructeur.

Photo d'illustration

 

Retour