Bessan - Après le fameux retour du coq, la Guilde dévoile les symboles des croix de mission

Bessan - Après le fameux retour du coq, la Guilde dévoile les symboles des croix de mission

Bessan - Après le fameux retour du coq, la Guilde dévoile les symboles des croix de mission

Par VILLE DE BESSAN, le 14 Avril 2024

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Voilà donc que la Croix de la mission bessanaise, dont on donnait le socle de basalte d’inspiration Louis XIV, s’avère avoir été érigée en 1699. Elle est donc de l’époque du « Roi Soleil » et comporte quelques éléments appelés symboles, outils, ou plus exactement, instruments de la passion (Arma Christi) qui sont tirés de la bible. Si notre Croix de la mission ne comporte que quelques symboles : le coq, l’inscription INRI, l’échelle, la lance et la branche d’hysope, la couronne d’épines et les clous, d’autres peuvent être richement, ou même, très richement décorées, comme une « Creu dels Improperis » catalane qui en comporte 214 (certains en double).

Aucune règle de positionnement de ces symboles n’est à respecter, mais ils appartiennent au processus d’accompagnement de Jésus depuis son accueil à Jérusalem jusqu’à sa mort sur la croix. Ainsi on peut trouver le rameau de feuilles de palme d’accueil à Jérusalem, symbole de martyre, et le calice et le pain de la Cène. Pour l’arrestation dans le jardin des oliviers, on peut trouver la lanterne et les torches des gardes venus l’arrêter, l’épée de St Pierre et l’oreille coupée du légionnaire, la coupe symbole de souffrance et le coq qui chante le reniement de St Pierre. Pour le procès ce sera l’aiguière avec laquelle Ponce Pilate se lave les mains. Pour la flagellation on aura la colonne où Jésus est attaché, le fouet garni de pointes, la main du grand prêtre qui gifle Jésus, la couronne d’épines posée sur sa tête, sa tunique sans couture, les dés avec lesquels les soldats la jouent, le manteau rouge jeté sur ses épaules et le roseau donné en guise de sceptre.

Pour le calvaire, le linge de Véronique qui essuie le visage de Jésus pendant qu’il transporte sa croix et qui porte l’empreinte de sa face. Et pour la crucifixion on va trouver l’écriteau avec l’acronyme INRI pour « Jésus de Nazareth, Roi des Juifs », le marteau, les clous et les tenailles, la lance qui sert à percer son flanc, l’éponge imbibée de vinaigre au bout de la branche d’hysope, l’échelle de la descente de croix, la bourse et les 30 deniers donnés à Judas pour sa trahison, le sacré cœur représentant une des 5 blessures de Jésus, l’inscription AM pour Ave Maria, et le soleil et la lune symboles de l’éclipse au moment de la mort de Jésus.

D’autres nombreux symboles sont moins représentés, comme les épis de blé et les grappes de raisin à l’origine du pain et du vin, le pélican qui évoque le sacrifice et la résurrection de Jésus, l’agneau couché sur le livre des 7 sceaux, mais aussi les croix des 2 larrons qui accompagnent Jésus à la crucifixion, les 2 mains et les 2 pieds percés pour les autres blessures, la corde avec laquelle Judas s’est pendu, le linceul, 2 anges, le serpent de la tentation et le crâne d’Adam au pied de la croix.

 

Documentation d’archives et internet,

Rédaction Antoine Iniguez pour la Guilde2Bessan.

 

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