Pézenas - La Ville a dévoilé une plaque en hommage à Claude Alberge

Pézenas - La Ville a dévoilé une plaque en hommage à Claude Alberge

Pézenas - La Ville a dévoilé une plaque en hommage à Claude Alberge

Par ville de Pézenas, le 15 Mai 2024

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Un parvis Claude Alberge à Pézenas

Ce jeudi 9 mai 2024, la Ville de Pézenas a dévoilé la plaque en hommage à Claude Alberge, baptisant ainsi l’espace public situé dans le giron de l’hôtel de Peyrat du nom de cet historien amoureux du patrimoine piscénois, en présence du Maire de Pézenas Armand Rivière, des élus municipaux, de la famille Alberge ainsi que des membres de l’Association Les Amis de Pézenas et de la Confrérie des petits pâtés de Pézenas.

Comme l’a souligné le Maire Armand Rivière dans son discours, cet hommage permet d’honorer « celui qui aura consacré tant d’énergie à la préservation et à la promotion de notre ville par son patrimoine et par son histoire.

Cette dénomination permettra ainsi d’immortaliser la mémoire de Claude Alberge, rattachant ainsi son existence à l’histoire locale et à notre mémoire collective.

 


Le discours de Monsieur le Maire, Armand Rivière :

Mesdames, Messieurs,

Quelques mois après le dixième anniversaire de la disparition de Claude Alberge, nous voici donc réunis pour honorer celui aura consacré tant d’énergie à la préservation et à la promotion de notre ville par son patrimoine et par son Histoire.

Lui qui a consacré une somme sur l’Histoire de Pézenas par les rues et les places méritait que cet honneur lui soit rendu ici et maintenant. Et si comme, il l’écrit, « les noms de rues (sont) messagers de valeurs » et font de la ville un Panthéon, il y a assurément sa place.

Si je peux livrer un témoignage, un double témoignage même si vous le permettez, c’est, d’abord, celui de l’étudiant d’une vingtaine d’années qui, travaillant en tant que surveillant au collège, avait loisir le jeudi d’écouter à la Station Mir les conférences de Claude et, ainsi, d’apprendre tant sur l’Histoire de sa ville que sur celle de son pays ; les noms des rues étant des marqueurs du temps et de l’histoire politique.

Aujourd’hui, appelé à d’autre fonction, il peut témoigner que le livre sur le nom des rues et des places, ainsi que les autres ouvrages de Claude Alberge, lui servent toujours au moment d’écrire un discours ou un article sur la ville.

De la même manière, avec l’équipe municipale, une attention particulière est portée lorsqu’un lieu, une rue ou une place doit être dénommé afin de continuer à faire en sorte que l’on puisse lire et apprendre notre Histoire au travers de plaques apposées sur nos façades.

C’est ainsi qu’il nous est apparu comme évidence que c’était ici, au pied de l’Hôtel de Peyrat, que le nom et le prénom de Claude Alberge devaient être inscrits.

D’abord, sur un parvis, ce lieu de passage et de rencontres qui permet d’accéder à autre chose comme le fait le savoir et c’est, je crois, le sens de l’engagement, tant professionnel qu’associatif, de Claude Alberge, transmettre le savoir comme ces instituteurs républicains, comme ceux que Victor Hugo décrivait comme des jardiniers en intelligence humaine.

Ensuite, un parvis voisin de la Place des Etats du Languedoc. Lorsque, à la veille de la première guerre mondiale, ce nom est donné à la place dite de l’île aux Trois pigeons, personne ne se doute que Pézenas sera l’une des rares villes à faire ce choix, dû à son « parrain », Albert-Paul Alliès et confirmant le rôle joué par cette assemblée dans l’histoire de notre ville, lui donnant ses allures et son identité de capitale. Et c’est bien cette place de Pézenas que Claude Alberge a, je crois, toujours portée.

Enfin, à quelques mètres de la maison familiale et de la rue Albert-Paul Alliès qui fut, et je ne crois pas qu’il y ait de hasard, la rue des Ecoles. Et je me plais à penser, quelles que soient nos croyances, que quelque part, dans cet ailleurs où l’on doit être bien, Albert-Paul et Claude sont, comme ici, voisins et conversent de Pézenas avec leur attachement commun à l’éducation populaire vecteur par lequel se transmettent l’Histoire de notre ville et les valeurs de notre République avec l’objectif « d’éveiller la conscience populaire à une culture à partir de ses composantes locales ».

Si comme le cite Claude Alberge, la dénomination d’une rue ou d’une place permet « d’immortaliser ceux de nos concitoyens dont l’existence se rattachera un jour à notre histoire… d’immortaliser ceux des nôtres qui ont jeté quelque éclat dans les sciences ou dans les arts ou qui se sont fait un nom dans la république des lettres », Claude Alberge y a assurément toute sa place et c’est avec fierté que dans quelques instants nous baptiserons de son nom ce parvis.

 

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