Bessan - Comment s'organise la gestion des cours d'eau dans les traversées urbaines

Bessan - Comment s'organise la gestion des cours d'eau dans les traversées urbaines

Bessan - Comment s'organise la gestion des cours d'eau dans les traversées urbaines

Par ville de Bessan, le 29 Juin 2024

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Les cours d’eau (hors domaine public fluvial géré par l’Etat pour assurer le trafic fluvial), bien que non-cadastrés, sont la propriété des riverains de chaque berge.

Ces propriétaires ont la charge de leur entretien dans le respect des réglementations pour atteindre ou maintenir un bon état hydraulique et écologique.

Dans le cadre de la prise de compétence Gemapi (Gestion des milieux aquatiques et préventions des inondations), la communauté d’agglomération Hérault Méditerranée peut se substituer aux propriétaires pour assurer la gestion de cours d’eau dont le rôle dépasse l’intérêt particulier et représente un intérêt général pour des enjeux d’inondation ou de préservation de la biodiversité.

Des plans de gestion sont réalisés sur des linéaires importants et cohérents dans le but d’établir un diagnostic initial des cours d’eau afin de déterminer les actions à entreprendre.

Cette gestion porte à la fois sur l’entretien de la végétation pour maintenir un gabarit d’écoulement limitant ainsi les risques d’obstruction du cours d’eau, mais aussi pour améliorer l’état du cours d’eau et sa biodiversité en engageant des actions raisonnées et sur des périodes propices.

Les plans de gestion sont autorisés par arrêté préfectoral sur des périodes de 5 à 10 ans. Cela permet à la collectivité d’instaurer des servitudes de passage et de financer les travaux via de l’argent public sur du foncier privé.

Pour le cas des cours d’eau situés en traversée urbaine, il s’agit de secteurs avec de forts enjeux où il est nécessaire d’intervenir régulièrement pour éviter un risque d’inondation.

Pour cette raison la programmation consiste à intervenir sur ces cours d’eau deux fois par an, à savoir au milieu du printemps pour réduire le développement d’herbes sèches en été vis-à-vis du risque incendie et un second passage avant la période des pluies pour faciliter les écoulements.

Le cadre des arrêtés préfectoraux ainsi que la gestion fine des deniers publics ne permettent et ne justifient pas à la collectivité de réaliser des passages supplémentaires à visée esthétique.

Pour rappel, le développement d’herbes folles n’est pas en mesure de gêner le passage des eaux, qui sont suffisamment souples pour se coucher. Par ailleurs, un sur-entretien est sans effet sur le développement des nuisibles (moustiques…). Enfin, ces espaces végétalisés viennent offrir une solution aux îlots de chaleur urbaine durant les périodes de canicule, pour faire baisser les températures.

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