Agde - Menaces de mort et violences à l'encontre des policiers : 2 ans d'emprisonement

Agde - Menaces de mort et violences à l'encontre des policiers : 2 ans d'emprisonement

Agde - Menaces de mort et violences à l'encontre des policiers : 2 ans d'emprisonement

Par Source parquet de Béziers, le 18 Mai 2021

Partager

2 ans d'emprisonnement dont 18 mois fermes pour des outrages, menaces de mort et violences à l'encontre des policiers municipaux d'Agde en juin 2020

Le mercredi 12 mai 2021, le tribunal correctionnel de Béziers a condamné un homme âgé de 28 ans et domicilié à Lyon à une peine de 2 ans d’emprisonnement dont 6 mois assortis d’un sursis probatoire pendant 2 ans - avec mandat de dépôt - pour des faits de rébellion, dégradation de bien public, ainsi que d’outrages, menaces de mort et violences sur une personnes dépositaires de l’autorité publique.

Le 19 juin 2020 en début d’après-midi, une rixe éclatait entre le mise en cause et le gérant d’une paillote dans le quartier naturiste du Cap d’Agde. Deux policiers municipaux intervenaient afin de les séparer mais l’individu, manifestement sous l’emprise de l’alcool, insultait les policiers. Face au comportement agressif de celui-ci, les agents de la police municipale décidaient de l’interpeller. Toutefois, le mise en cause se rebellait, donnait un coup de pied à l’un des agents le faisant chuter au sol (1 jour d’ITT) et mordait jusqu’au sang un doigt d’un second agent (3 jours d’ITT) avant de prendre la fuite. Il était finalement interpellé peu après par d’autres policiers municipaux appelés en renfort et était transporté au commissariat de police d’Agde où il était placé en garde à vue. Pendant le transport, il multipliait les injures et les menaces de mort à l’égard des policiers, il donnait des coups de pieds dans les fauteuil et crachait sur les agents de police. Le mis en cause persistait dans son comportement agressif tant au commissariat, refusant de se soumettre à la mesure de son taux d’alcoolémie, qu’à l’hôpital de Sète où il était transporté pour examen, obligeant le médecin de permanence à lui administrer un sédatif pour le calmer. Il reconnaissait seulement les outrages mais niait avoir exercé des violences à l’encontre des policiers.

A l'issue de sa garde à vue, il avait été déféré au parquet en vue d'une comparution immédiate, mais il faisait un malaise et son état de santé avait alors nécessité de procéder à son hospitalisation. Il lui avait été finalement délivré une convocation en justice à l'hôpital puis le dossier avait fait l'objet d’un renvoi jusqu'à l'audience du 12 mai 2021.

Déjà condamné à 7 reprises entre 2013 et 2020, il était en état de récidive légale.

 

Retour