Agde - Trafic de stupéfiants entre Agde et Montpellier

Agde - Trafic de stupéfiants entre Agde et Montpellier

Agde - Trafic de stupéfiants entre Agde et Montpellier

Par Source parquet de Béziers, le 25 Février 2022

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Prison pour un étudiant se livrant à un trafic de stupéfiants en récidive entre Agde et Montpellier

Le 23 février 2022, dans le cadre d'une procédure de comparution immédiate, le tribunal correctionnel de Béziers a condamné un homme de 24 ans domicilié à Montpellier à 3 ans et 4 mois d'emprisonnement, avec maintien en détention, pour avoir organisé un trafic de stupéfiants, en état de récidive légale, entre Agde et Montpellier, d’avril 2021 à février 2022.

Il avait été interpellé le 16 février 2022 par des policiers du commissariat d’Agde le croisant sur la voie publique et détectant une très forte odeur de cannabis émanant de l'intéressé. De fait, il transportait 390 grammes de résine de cannabis. Il était placé en garde à vue et il était découvert plus de 600 grammes de résine de cannabis à son domicile de Montpellier ainsi que 2 grammes de cocaïne, 360 euros en espèces, le matériel nécessaire à la revente au détail, et des carnets de comptes. L’exploitation de ses téléphones portables permettait de confirmer l'existence d'un trafic en raison de nombreux messages utilisant un langage codé caractéristique avec de potentiels clients. Il finissait par reconnaître qu'il vendait des produits stupéfiants à Agde et Montpellier depuis de mois d'avril 2021, en déclarant que cela lui rapportait environ 700 euros par mois.

Déféré au parquet de Béziers à l'issue de sa garde-à-vue le 18 février 2022,  il était ensuite placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention dans l'attente de son jugement. Devant le tribunal, il maintenait ses aveux mais refusait de donner des informations quant à son approvisionnement, par peur des représailles, et expliquait avoir voulu se faire « de l'argent facile », en complément de ses revenus d'apprentissage. Ayant déjà été condamné à deux reprises pour des faits de trafic de produits stupéfiants, il indiquait que cela était « son démon » et qu'il avait conscience qu'il allait désormais tout perdre.

 

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